Que signifie "traditionnel" en aïkido ?
La voie (do) du fondateur Morihei Ueshiba


Le mot "traditionnel" en aïkido a un sens :
"conforme à l'enseignement de O Sensei Ueshiba"

Attention ! En aïkido comme ailleurs, la contrefaçon existe...
Se dire "traditionnel" dans cet art martial ne suffit pas : il faut savoir l'expliquer


Fondateur de l'aïkido
O Sensei Morihei Ueshiba

Aïkido traditionnel voie art martial do du fondateur O Sensei Ueshiba


Biographie d'O Sensei Ueshiba :
Du fondateur jusqu'à Alain Peyrache :

Filiation »


L'aïkido vient du fondateur o sensei donc il n'y a pas plusieurs fédérations ou écoles

"C'est parce que l'on se mesure aux hommes, faisant et disant des choses futiles, que rien ne va dans ce monde."

"Nous adhérons au principe de non résistance absolu, c’est à dire, nous ne nous opposons pas à l’attaquant. Alors, il n’y a pas d’adversaire en Aïkido."

"Il n’est question nulle part de vaincre ou de perdre face à un adversaire. C’est dans ce sens qu’il n’y a pas d’adversaire en Aïkido. Même si on a un adversaire, il devient une partie de soi-même, un partenaire qu’on ne fait que contrôler."


O Sensei Morihei Ueshiba
Fondateur de l'aïkido

Existe-t-il plusieurs écoles d'aïkido, ou fédérations d'aïkido ?

L'aïkido n'est pas un sport martial mais un art martial. Il fonctionne donc comme un art, comme tous les arts connus dans le monde occidental.

Si une fédération sportive a du sens pour un sportif, car il doit participer à des compétitions nationales et internationales, être membre d'une fédération en aïkido n'a aucun sens. Car il n'y a pas de compétitions en aïkido et le fondateur a été très clair : " l'aïkido est l'inverse d'un sport ".

Le premier occidental à avoir tenté de faire des compétitions en mille neuf cent soixante est André Nocquet. Pour cela, il a été radié à vie par le fondateur de l'aïkido…

Voir ces liens qui en attestent :

Il n'y a donc aucun doute à avoir à ce sujet : si on fait l'aïkido, ce doit être l'art du fondateur selon son enseignement. Ou pas, mais ce n'est alors plus de l'aïkido.

Le fonctionnement sportif, le fait d'appartenir à une fédération sportive, est la certitude de faire l'inverse de l'aïkido. Dans ce cadre donc, les gens qui prétendent pratiquer l'aïkido en réalité le détruisent et le transforment en autre chose.

Tout en faisant croire à leurs adhérents qu'ils pratiquent l'aïkido du fondateur… L'honnêteté voudrait qu'il change de nom, mais l'honnêteté… ce n'est pas leur tasse de thé.

Une fédération, ça n'existe pas dans un art martial traditionnel japonais. C'est un milieu qui ne convient pas à la pratique de l'aïkido car tout simplement son fonctionnement ne convient pas à l'aïkido.

Les arts martiaux japonais sont bâtis sur la formule : « un maître, un dojo ».

Aujourd'hui il existe trois mille dojos japonais environ, indépendants, ayant à leur tête un maître qui s'occupe de ses élèves. Non seulement cela fonctionne très bien mais en plus ils ne connaissent pas les guerres fratricides que nous connaissons en France, voir dans d'autres pays, où les sportifs (qui ne font donc pas d'aïkido si vous avez bien lu) essayent d'instaurer une norme dans notre art martial.

La pensée unique sportive, l'incompétence et l'ignorance… Vouloir imposer un fonctionnement sportif normalisé, ce qui est une obligation pour le sport afin de pouvoir comparer les performances, est dans un art la pire des choses : c'est sa destruction certaine. Imagine-t-on une musique d'État normalisée au sein d'une fédération sportive de musique ? Imagine-t-on cela pour quelqu'art que ce soit ?

Il existe des gens capables de cela.

Comme en occident vous choisissez votre artisan dans tel ou tel domaine, dans les arts martiaux vous choisissez votre maître.

Il ne vient pas à l'idée d'un occidental lorsqu'il veut embaucher un artisan de demander s'il y a une fédération de cet artisanat, et quels sont ses membres parmi lesquels il peut en choisir un.

Avez-vous demandé à la fédération des boulangers si le boulanger à côté de chez vous est valable parce qu'il est membre de cette fédération ? Sa reconnaisance par un ministère complètement incompétent en boulangerie a t-elle déterminé votre choix jusqu'à présent ?

Comme tout le monde, la réponse est non. Si vous allez chez ce boulanger c'est que vous en êtes contents parce qu'il met en œuvre son savoir-faire et sa compétence afin de satisfaire vos papilles. Il en est de même pour l'aïkido : chaque maître d'aïkido sera choisi par les élèves désirant travailler avec lui, parce que sa pratique leur convient. Le reste, ils n'en ont rien à faire.

Il n'existe qu'un aïkido et c'est celui du fondateur, O Sensei Morihei Ueshiba

Selon certains, en aïkido il existerait « plusieurs écoles, plusieurs courants… ».

Le fameux consensus mou bien connu : tout le monde a un peu raison, tout le monde a un peu tort, etc.

Ce qui évite de prendre des décisions et de faire des choix, et donc de permettre à n'importe quoi d'exister. Soyons clairs : il n'existe qu'un aïkido et c'est celui du fondateur, O Sensei Morihei Ueshiba.

A partir de là, il y a ceux qui pratiquent dans le cadre de la voie érigée par le fondateur : un maître un dojo. Où l'élève choisit son maître, où le nom d'élève a un sens ainsi que le terme dojo. C'est pour cela que le maître n'accepte que ses élèves à son cours. L'inverse du fonctionnement sportif ou fédéral, où les maîtres disparaissent pour laisser place à des techniciens, remplaçables et interchangeables.

En fonction de leurs compétences, les pratiquants vont être amenés à enseigner l'art du fondateur de l'aïkido. Et comme dans toutes les classes il y a les têtes de classe et les cancres. Aux pratiquants de faire des choix, et tant pis pour eux s'ils se trompent et s'enferment dans la bêtise.

Forcément, chacun pratique avec ses compétences et sa compréhension de l'art du fondateur. Chacun aura donc une vision et une pratique très différente. C'est pour cela qu'on choisit son dojo et son maître.

Comme disait le fondateur de l'aïkido : « on peut faire de l'aïkido pendant trois heures, trois ans ou toute une vie, ce n'est simplement pas le même aïkido… ».

À condition toutefois qu'il y ait une réelle recherche et que celle-ci reste conforme à celle du fondateur de l'aïkido.

La vision de chacun est fonction de sa compétence.

C'est pourquoi les soi-disants différents « courants, écoles, approches, styles » sont un ramassis de bêtises : une seule personne au monde fait de l'aïkido et c'est son fondateur.

Ces élèves directs ont d'ailleurs toujours dit qu'ils enseignaient ce qu'ils avaient compris de l'enseignement du fondateur, certains ont été honnêtes d'autres ont fait des méthodes personnelles (comme le ki no michi de M. Noro).

Les arts martiaux japonais un maître un dojo voie de Morihei Ueshiba

"c’est une voie d’auto perfection absolue où la notion même d’ennemi est éliminée."

"Aiki n’est pas l’art de la bataille avec l’ennemi ; ce n’est pas une technique de destruction de l’adversaire, c’est la voie de l’harmonisation du monde qui fait de l’humanité une seule maison."

"Il n'y a pas d'ennemi dans l'aïkido d'Ueshiba. La première erreur est de croire que le Budo implique un adversaire, quelqu'un à vaincre ou à surpasser. Le véritable budo n'a pas d'adversaire, car c'est la recherche de la synchronisation avec l'univers."

"Gagner veut dire gagner sur l'esprit de désaccord en vous-même. Vous avez tort si vous pensez que le budo signifie avoir des adversaires et des ennemis, d'être fort et de les détruire."

"Combattre donc, au moyen des arts martiaux, vaincre ou perdre n'est pas le Bu de vérité. Le Bu de vérité est absolument invincible . Absolument invincible veut dire qu'il n'existe absolument aucun combat. Vaincre veut dire vaincre et détruire en soi l'esprit de combat. C'est accomplir la mission reçue."

"Il ne s'agit pas de corriger les hommes, mais de corriger son propre cœur, c'est cela l'aikido. C'est l'ordre que vous donne l'aikido et il faut que vous en veniez à vous le donner à vous-même."


O Sensei Morihei Ueshiba
Fondateur de l'aïkido

Pourquoi emploie-t-on le terme "traditionnel" ?

Car l'aïkido n'étant pas un sport mais un art (martial), les pratiquants d'aïkido qui suivent la voie du fondateur sans en dévier en ont marre d'être pris pour des sportifs.

Le cadre sportif détruit cette discipline puisque son essence est justement d'être, en tant qu'art, inverse au sport à tous les niveaux (objectifs, fonctionnement, etc). Si les gens prétendant faire de l'aïkido dans ce cadre avaient été honnêtes et avaient avoué pratiquer en fait, une méthode locale n'étant plus de l'aïkido (même si inspirée de), alors les pratiquants d'aïkido authentiques n'auraient pas besoin d'employer le terme "traditionnel".

Voilà donc qui n'est pas simple pour le consommateur qui arrive à l'aïkido dans les dispositions inculquées par le sport de masse, allant naturellement « au moins cher, au plus proche, au plus facile, là où il y aura le moins de contraintes ». Bref, tous les critères du consumérisme de base...

À moins d'une veine exceptionnelle, il y a peu de chance que vous trouviez un maître intéressant à côté de chez vous. Là comme ailleurs on retrouve la loi de Pareto des 20/80 : 80 % des gens sans intérêts pour 20 % intéressants.

"En aikido, il n'y a pas de fin. La voie est sans limite, c'est une fontaine inépuisable."

"L'entraînement journalier commence par TAI NO HENKA, ensuite on pratique de plus en plus intensivement sans dépasser ses limites , ce qui permet à des personnes âgées de pratiquer sans risque de se blesser et d'atteindre le but de la pratique."


O Sensei Morihei Ueshiba
Fondateur de l'aïkido